L’intériorité, cet espace si proche dont on est parfois si éloigné!
Nous avons tous fait l’expérience de la fragilité ou de la vulnérabilité à l’occasion d’une expérience difficile, ou de l’accumulation de stress par exemple. Dans ces moments-là, on peut avoir des sensations assez diverses telles que celles d’être morcelé, fatigué, vidé, désuni, voire « explosé« . Plus communément, on peut se sentir « à côté de ses pompes », les jambes « coupées« , sentir que la tête et le corps ne sont pas en phase, ne se sentir que dans sa tête, voire se sentir hors de son corps…
Toutes ces sensations correspondent à une réalité corporelle et sont en lien avec ce que nous allons appeler l’intériorité, ce lieu au-dedans de soi dans lequel se trouvent nos pensées, nos émotions, mais aussi tout ce qu’on a voulu dire et qu’on n’a pas dit (nos non-dits), tout ce qu’on a voulu faire et qu’on n’a pas fait (nos élans inhibés), tout ce qui nous a blessé et ce qui s’est figé pour nous protéger de la souffrance, ainsi que nos conditionnements culturels, éducationnels et l’héritage transgénérationnel.
Cette intériorité est comme une fibre sensible qui entre en résonance avec ce que nous vivons.Toute l’architecture de cet espace intérieur est ainsi remodelée au gré des événements qui nous touchent : l’espace peut y être comme comprimé, quand tout est serré et figé, parfois c’est comme si on était éparpillé, en mille morceaux qui ont perdu leur cohésion ou comme si on « perdait corps ». Quand tout va bien, on « prend corps », il y a de l’espace en soi, on se sent plein, unifié, plein de vitalité et stable émotionnellement.
En chacun, cet espace est unique un peu comme une maison avec son architecture, sa déco, ses différentes pièces plus ou moins habitées, rangées et utilisées, des zones d’ombres et de lumière, et des vieux dossiers qui trainent et qui sont entassés quelque part.
Cette intériorité est organisée en strates avec différents niveaux de profondeur qui se dévoilent à la mesure du déploiement de notre présence à nous-même.
Enfin, dans ce lieu ressource, il y a la vie, palpable, perceptible sous la forme d’une substance en mouvement, qui frémit sous l’écorce de nos histoires. La ressentir signifie qu’on entre en relation avec le vivant en soi : c’est non seulement ressourçant, mais aussi touchant, émouvant et transformatif.
L’aventure vous tente ? Vous souhaitez découvrir votre intériorité ? Approfondir votre rapport à ce lieu ressource ? Développer votre perception intérieure ? Retrouver bien-être et confiance ?
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